Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traitres, n’est pas victime. Il est complice.
George Orwell
AN comme Ass. Nat….Nos 577 députés représentent la Nation et doivent donc parler au nom de l’intérêt général…ça c’est la théorie, dans la pratique, c’est beaucoup plus difficile apparemment…mème sur de petits actes symboliques …et quand je tombe sur ce type de témoignage, cela me désespere un peu beaucoup (6 mn trés éclairantes sur notre belle institution) :
sans parler du glypho…À 04h18, samedi 15 septembre, 42 député.e.s insomniaques ont profités de l’opacité d’une Assemblée nationale assoupie pour rejeter l’inscription, dans la loi, de l’interdiction du glyphosate d’ici 3 ans…voici la liste de ces 42 …zozos : https://trombi-glyphosate.agirpourlenvironnement.org/vote-against/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=CApetition__GLYPHOSATE__Nous_sommes_en_colre_!&utm_medium=email
Mais rassurez vous, nos députés ne sont apparement que le reflet de notre belle société…!?
Pesticides, nutrition : surtout, ne pas savoir
Des chercheurs réclament des éclaircissements après le refus du financement de leurs travaux sur les pesticides. En d’autres circonstances, les pouvoirs publics ne se montrent pas toujours aussi regardants sur les études qu’ils financent.
Généralement, lorsque le financement d’un de leurs projets de recherche est rejeté, les chercheurs grognent un peu, se désolent du temps qu’ils vont devoir perdre à remplir de nouveaux dossiers de demande de fonds, et retournent ensuite gentiment à leur paillasse.
Mais cette fois, les choses ne se sont pas passées aussi paisiblement. Une douzaine de scientifiques et de médecins, praticiens hospitaliers ou chercheurs attachés à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ou au CNRS, ont adressé aux ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement, le 10 octobre, une demande d’éclaircissements après avoir essuyé le refus du financement de leurs travaux. A cette démarche très inhabituelle, s’en est ajoutée une autre : ils ont rendu publiques leurs doléances.
Leur projet répondait à une inquiétude des médecins du service d’oncologie-hématologie du centre hospitalier d’Avignon (Vaucluse). « On y enregistre 280 à 300 nouveaux cas de différents cancers du sang par an et ce chiffre est en augmentation ces dernières années, dit l’un des pétitionnaires. Le bassin de population n’ayant pas suffisamment augmenté pour expliquer cette tendance, il est difficile de se dire que rien ne se passe. »
« Une décision de nature politique »
Or, on sait que l’exposition à certains pesticides augmente le risque de ces maladies : l’objectif des chercheurs était donc de reconstituer le parcours professionnel et les lieux fréquentés par les malades, pour suggérer ou écarter un lien avec certains usages de produits phytosanitaires.
Le dossier était pourtant classé priorité 1, et ses quelque 230 000 euros de budget devaient être pris en charge
De plus, outre le cas particulier d’Avignon, les données sur les risques encourus par les travailleurs agricoles et les riverains d’exploitations, du fait de leur exposition aux « phytos », sont encore rares et/ou peu solides. Cette lacune est régulièrement soulignée .