Premier et dernier signe de civilisation…;)

« J’ai juste envie de me déconnecter des autres.

Tous ces gens sont trop agités et trop nerveux pour mon niveau de sensibilité.

Leurs préoccupations me semblent puériles. Ils n’agissent que pour réduire leur peur.

Ils n’ont aucune ambition honorable.

Pour eux, réussir c’est posséder de l’argent, de l’influence sur les gens, des animaux et des objets.

Ils veulent les privilèges et les honneurs.

Ils veulent les machines avec des boutons sur lesquels ils pourront appuyer.

Ils accumulent des biens dont ils n’ont pas besoin avec pour seul objectif d’en avoir plus que les autres. »

Extrait du livre « Le miroir de Cassandre » de Bernard Werber

 

Liberté : ça c’est fini…Égalité : fini aussi… Fraternité : ah fini aussi.

Gloire à nos gouvernants démocratiquement élus pour 5 ans qui partent en vrille, fossoyeurs de la République et grands timonier de l’ordre du pass .

Un étudiant a demandé un jour à l’anthropologue Margaret Mead ce qu’elle considérait comme le premier signe de civilisation dans une culture. L’étudiant s’attendait à ce que l’anthropologue parle de crochets, de bols en argile ou de pierres à aiguiser, mais non. Mead a dit que le premier signe de civilisation dans une culture ancienne est la preuve d’une personne avec un fémur cassé et guéri. Mead a expliqué que dans le reste du règne animal, si vous vous cassez la jambe, vous mourez. Vous ne pouvez pas fuir le danger, aller à la rivière pour boire de l’eau ou chasser pour vous nourrir. Vous devenez de la viande fraîche pour les prédateurs. Aucun animal ne survit à une patte cassée assez longtemps pour que l’os guérisse. Un fémur cassé qui a guéri est la preuve que quelqu’un a pris le temps de rester avec celui qui est tombé, a guéri la blessure, a mis la personne en sécurité et a pris soin d’elle jusqu’à ce qu’elle se rétablisse. « Aider quelqu’un à traverser des difficultés est le point de départ de la civilisation », a expliqué Mead. La civilisation est une aide communautaire. »

A méditer, à l’heure où la communauté est stigmatisée, où l’entraide est conditionnelle et le chacun pour soi brandi comme un accomplissement civilisationnel.

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