kesako le … microbiote ? C’est pas dans votre tête mais votre ventre !

Notre tube digestif abrite pas moins de 1013 micro-organismes, soit autant que le nombre de cellules qui constituent notre corps. Cet ensemble de bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes constitue notre microbiote intestinal (ou flore intestinale).

 » C’est dans votre tête, tout ça « .

Eh bien non, c’est souvent dans votre ventre !

Si vous doutiez encore des liens très étroits qu’entretiennent vos intestins et votre cerveau, ce message devrait vous convaincre de l’utilité de prendre soin de vos entrailles…

…pour prévenir et soigner votre santé mentale.

Il y a un peu moins de deux ans, j’avais partagé avec vous une fantastique découverte : comment une transplantation fécale, cette « greffe » de microbiote intestinal, avait guéri un patient de 82 ans atteint de la maladie d’Alzheimer[1].

Les troubles anxieux et la dépression sont la maladie dont les liens avec le microbiote intestinal sont aujourd’hui les mieux démontrés.

Je vous parlais encore, dimanche dernier, de l’épidémie d’anxiété que nous connaissions aujourd’hui en France. On devrait expliquer aux personnes concernées combien ce qu’elles mangent influence leurs troubles !
La peur au ventre

Des chercheurs californiens de l’Institut de neurosciences, Tianqiao et Chrissy Chen, ont prouvé que la composition du microbiote intestinal – la colonie de bactéries qui peuple les intestins – avait une influence directe sur l’humeur et le comportement.

Ils ont isolé deux groupes de souris (dont le microbiote intestinal est quasi-identique au nôtre), modifiant le microbiote des souris de l’un des groupes, et pas de l’autre.

Chez les souris en général, les troubles de l’humeur et du comportement sont très identifiables : elles explorent moins leur territoire et ont tendance à ne plus bouger.

Les souris dont le microbiote avait été modifié présentaient ces symptômes. Une modification de leur flore intestinale les avait « déprimées », leur faisant développer un comportement asocial[2].
Myéline endommagée

Le groupe des souris déprimées avait reçu des bactéries programmées pour produire davantage de 4EPS.

Cette molécule produite dans les intestins, capable de remonter au cerveau, se retrouve à de très hauts niveaux chez les souris atteintes d’autisme et de schizophrénie.

Pardonnez-moi d’être un peu technique, mais sachez qu’une fois présent dans le cerveau, la molécule 4EPS a pour effet d’empêcher le bon fonctionnement des oligodendrocytes, des cellules qui ont une tâche très précise : former la myéline.

La myéline, c’est le protecteur et l’isolant des fibres nerveuses du cerveau, comparable à la gaine en plastique autour de fils électriques.

Chez les personnes atteintes de sclérose en plaques et d’autisme, on a quasiment toujours des gaines de myéline endommagées et fragilisées.
Un médicament intestinal… contre l’anxiété

Un médicament réduisant les taux circulant de 4EPS dans le sang a été récemment testé sur 26 adolescents souffrant d’autisme.

Le succès a été au rendez-vous, selon une étude a été publiée dans Nature : plusieurs de ces adolescents ont vu leurs symptômes anxieux et dépressifs diminuer notablement au bout de 8 semaines[3].

La preuve est faite qu’il est possible de s’attaquer aux troubles mentaux en ciblant spécifiquement le microbiote intestinal.

Plus largement, nous savons maintenant que la composition de notre flore intestinale influence directement notre humeur, notre santé mentale, notre santé tout court.

C’est pourquoi il est si important de « purger » régulièrement nos intestins, mais aussi notre foie et nos reins, afin d’en chasser les bactéries susceptibles d’être pathogènes.

Cette purge peut s’obtenir par un jeûne ou une détox.

Vous le savez, j’ai entrepris une cure de détox depuis 3 jours. Vous pouvez me suivre dans cette démarche en cliquant ici.

Cette cure est facile et agréable. Elle peut vous permettre, si vous décidez d’en faire une aussi, de mettre en pratique la fameuse phrase d’Hippocrate : « que ton alimentation soit ta première médecine ».

Microbiote intestinal (flore intestinale)

100 000 milliards de bactéries furieuses et affamées rongent-elles vos intestins ?

Ce scénario effroyable pourrait se produire chez vous en ce moment-même. Cela dépend directement de votre régime alimentaire.

Pour savoir si vous êtes concerné, lisez le message de mon confrère Laurent des éditions Nouvelle Page ci-dessous.

Amicalement,

Florent Cavaler

Chers amis,

Si vous souffrez de troubles digestifs depuis des années, vous avez probablement tout essayé.

Le Kombucha, le Kéfir, les compléments alimentaires probiotiques, les aliments fermentés, les enzymes digestives, les yaourts aux ferments lactiques…

Mais si malgré toutes vos tentatives, vous continuez à :

Souffrir de fréquents troubles digestifs, de gênes abdominales, de diarrhées, de constipations, de ballonnements, de flatulences ou de selles molles ;

Ou bien vous vous sentez fatigué, ralenti, comme vidé de votre énergie ;

Alors j’ai une excellente nouvelle pour vous.

Dans cette lettre, je vais vous révéler une découverte extraordinaire qui vous permettrait de veiller enfin efficacement à votre confort digestif et à l’équilibre de votre microbiote (appelée aussi flore intestinale).

Une stratégie, relayée en 2017 par les docteurs Justin et Erica Sonnenburg de l’université de Stanford (Etats-Unis)1.

Mais que je n’avais JAMAIS vue en France dans aucune des publications de santé, pourtant nombreuses, que je reçois.

Cette découverte, la voici :

92,5% des Français seraient touchés par une carence très particulière qui obligerait notre microbiote à dévorer la surface de nos intestins…

 

Avec trois repas par jour, parfois quatre, nous nous montrons sans pitié pour notre intestin.

Il est sollicité en permanence.

Il n’a jamais droit à une pause.

Des études montrent que cette suractivité impacte l’humeur. [1][2] Vos émotions sont plus vives, vous êtes « à fleur de peau ».

Et votre intestin qui travaille tout le temps, c’est votre énergie qui baisse. Vous êtes « vidé ».[3] Et vous pouvez développer du stress. [4],[5]

Alors aujourd’hui je vous propose de faire « faire une sieste » à votre intestin.

Votre cerveau et votre mémoire vous remercieront. Car, comme vous le savez, l’intestin est votre 2ème cerveau. Mettre votre intestin au repos, c’est aussi réduire votre activité cérébrale.

Alors comment faire ?

Mes grands-parents me disaient qu’il ne fallait pas sauter de repas.

Les études actuelles montrent qu’ils avaient tort.

C’est excellent pour la santé. Il y a juste des règles à respecter pour bien le faire.

En fait jeûner, quand c’est bien fait, c’est facile.

Et croyez-en mon expérience, quand vous connaissez les techniques, cela devient même très agréable.

On se sent plus léger, plus joyeux, plus vivant.

Certaines personnes vivent même un état de grâce, une joie pure.

Concrètement, vous pouvez attendre du jeûne :

  • un soulagement de vos gênes articulaires[6]
  • une disparition de certaines gênes chroniques[7]
  • une réduction de l’hypertension artérielle[8]
  • un accompagnement contre le diabète de type 2[9]
  • une augmentation de votre espérance de vie[10]
  • et évidemment une perte de poids.

A condition de savoir comment jeûner, de connaître les secrets et les erreurs à éviter.

Comment se préparer, quand manger, quoi manger.

Par exemple :

  • Les boissons à boire pendant le jeûne
  • L’activité physique à faire pendant le jeûne
  • La durée idéale d’un jeûne, adaptée à votre motivation et votre âge.

J’ai mené une grande enquête dans laquelle j’aborde toutes ces questions et vous donne les clés pour un jeûne réussi, pour vous inscrire et recevoir mes découvertes, cliquez ici.

En cliquant sur le bouton ci-dessus, j’accepte de m’inscrire à la série de messages sur le jeûne. Pour en savoir plus sur ce traitement et mes droits, je consulte la Politique de confidentialité.

Votre vie pourrait bien changer.

Votre santé pourrait retrouver une seconde jeunesse.

Prenez soin de vous,

Sébastien Duparc

Sources :
[1] Cryan JF, Dinan TG. Mind-altering microorganisms: the impact of the gut microbiota on brain and behaviour. Nat Rev Neurosci. 2012 Oct;13(10):701-12. doi: 10.1038/nrn3346. Epub 2012 Sep 12. PMID: 22968153.

[2] Mathilde Jaglin. Axe intestin-cerveau : effets de la production d’indole par le microbiote intestinal sur le système nerveux central. Thèse d’exercice : Pharmacie : Paris-Sud : 2013

[3] Burcelin R., Zitvogel L., Fond G., Sokol H.Inserm, la science pour la santé. 2016 [consulté le 1 décembre 2020]. Disponible : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/microbiote-intestinal-flore-intestinale

[4] Bravo JA, Forsythe P, Chew MV, Escaravage E, Savignac HM, Dinan TG, Bienenstock J, Cryan JF. Ingestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve. Proc Natl Acad Sci U S A. 2011 Sep 20;108(38):16050-5. doi: 10.1073/pnas.1102999108. Epub 2011 Aug 29. PMID: 21876150; PMCID: PMC3179073.

[5] Crumeyrolle-Arias M, Jaglin M, Bruneau A, Vancassel S, Cardona A, Daugé V, Naudon L, Rabot S. Absence of the gut microbiota enhances anxiety-like behavior and neuroendocrine response to acute stress in rats. Psychoneuroendocrinology. 2014 Apr;42:207-17. doi: 10.1016/j.psyneuen.2014.01.014. Epub 2014 Jan 31. PMID: 24636517.

[6] Schmidt S., Stange R., Lischka E., Kiehntopf M., Deufel T., Loth D., Uhlemann C. « Uncontrolled clinical study of the efficacy of ambulant fasting in patients with osteoarthritis ». Forsch. Komplementmed., 2010,17 : 87-94.

[7] Hussin N.M., Shahar S., Teng N.I., Ngah W.Z., Das S.K. « Efficacy of fasting and calorie restriction (FCR) on mood and depression among ageing men ». J. Nutr. Health Aging, 2013, 17 : 74-680

[8] R. L. Walford, D. Mock, R. Verdery, and T. MacCallum, “Calorie Restriction in Biosphere 2: Alterations in Physiologic, Hematologic, Hormonal, and Biochemical Parameters in Humans Restricted for a 2-Year Period,” Journals of Gerontology, Series A: Biological Sciences and Medical Sciences 57, no. 6 (June 2002): 211–24, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12023257

[9] Darlington L.G., Ramsey N.W., Mansfield J.R. « Placebo-controlled, blind study of dietary manipulation therapy in rheumatoid arthritis ». Lancet, 1986, 1 : 236-238

[10] Fontana L., Partridge L., Longo V.D. « Extending healthy life span : from yeast to humans ». Science, 2010, 328 : 321-326

UPDATE 2023

Le rapport sur l’obésité remis par Martine Laville, Professeure de nutrition, ne parle pas des facteurs environnementaux contribuant à cette maladie, qui frappe 17% des adultes français, soit 8,5 millions de personnes. Les recommandations sont toujours les mêmes: moins de malbouffe et plus d’activité physique. Certes! Mais ce fléau, en pleine expansion, est aussi dû à des facteurs bien identifiés par les scientifiques:
-l’exposition in utero à des perturbateurs endocriniens, qu’on retrouve dans des centaines d’objets de la vie courante ou dans les aliments provenant de l’agriculture industrielle. Dans mon film et livre « Notre poison quotidien » (2011), les chercheurs expliquaient – déjà- que ces hormones de synthèse sont des molécules « obésogènes », c’est-à-dire qu’elles provoquent l’obésité chez des sujets exposés (à de très faibles doses) dans le ventre de leur mère.
-Le dysfonctionnement précoce du microbiote causé par l’absence de biodiversité dans les lieux de vie et l’alimentation. Dans mon prochain film Vive les microbes ! , les scientifiques expliqueront que la bétonisation, l’aseptisation des milieux de vie et des aliments, la destruction de la biodiversité contribuent à l’appauvrissement du microbiote et à l’affaiblissement du système immunitaire, en raison notamment d’un état inflammatoire permanent, qui conduit à des maladies chroniques comme les allergies ou l’obésité.
S’attaquer à ces causes signifie qu’il faut:
– interdire les perturbateurs endocriniens (dont de nombreux pesticides) qui provoquent aussi des cancers, des troubles de la reproduction ou de l’attention.
– arrêter de bétoniser, repenser nos villes, protéger la biodiversité (végétale, animale, microbienne) et revoir le modèle agricole.
Ce serait aussi bon pour le climat!
Mais pour cela il faut avoir une vision et du courage politique…

 

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